pasto con i colleghi

Avec des camarades de ma douce moitié, nous sommes allé tester le restaurant La Gaszetta, restaurant italien grenoblois établit loin du quartier italien. Il faut savoir qu’à Grenoble, une rive de l’Isère est le siège d’un phénomène étrange : une quinzaine de pizzéria alignées… mais ce n’est pas le sujet de cet article.

Une critique culinaire de ma connaissance juge les restaurants à partir de deux critères primordiaux que l’on retrouve dans tous les restaurants de France et de Navarre : le fondant au chocolat et les toilettes. Personnellement, je n’ai pas gouté le fondant au chocolat… mais les toilettes m’ont conquis (et puis il y a longtemps que je ne vous avais pas parlé de chiottes). Tout d’abord, chose que l’on ne retrouve malheureusement pas assez selon moi : des fauteuils (confortables en plus) pour attendre son tour paisiblement sans avoir l’impression d’être à la poste. Ensuite, un joli lavabo garni de galets et des serviettes individuelles pour se sécher les mains. Moi, j’aime ça!

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Pour ce qui est des découvertes culinaires, j’ai pu manger des brascioles : ce sont des sortes de paupiettes de cheval farcies pécorino, ail, basilic et raisins secs et cuites à la sauce tomate. Elles sont servies avec des petites pâtes.Malheureusement la photo ne rends pas grâce de la finesse de ce plat, c’était vraiment fameux !!

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Sans grand scoop, la Gaszetta est un restaurant à la une à Grenoble.

Arrivederci !

O’Brother burger

Depuis notre départ de Toulouse, nous n’avions pas encore pu manger de bon gras burgers. C’est maintenant chose faite grâce au O’Brother.

Décors indus avec ses tables en grilles suspendues mais avec une touche d’ancien avec la tapisserie de plafond en patchwork de vielles coupures de presse (j’ai appris par exemple que le minsitre de l’intérieur et le préfet de Paris étaient aller visiter une exposition de peintures faites uniquement par des membres de la police et constituée exclusivement de nus… on savait s’amuser sous la 4e République !)

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Des burgers avec des pains maisons, de la viande de chez le boucher et du fromage de la coopérative laitière. Bah oui, bien sûr que les frites sont faites maison ! Bref, ça c’est QUE du bon gras !!

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Mangeons avec le gratin du Dauphiné

Une certaine personne de ma connaissance s’étant vue offrir un repas au restaurant le Fantin Latour à Grenoble, je me suis dévoué pour l’accompagner par pure solidarité. Aux médisants qui ne croiraient pas en mon dévouement, je répondrai :  » si, je me suis forcé, ce boui-boui n’est même pas étoilé !  » en me gardant bien d’avouer qu’il est quand même référencé dans le fameux guide rouge et qu’il a reçu 4 toques de la part de Gault et Millau.

Je ne peux malheureusement pas vous dire si la carte est alléchante et si la cave est riche et pleine. En effet, nous nous sommes laissés mener à l’aveugle par le chef sur un repas en huit temps, les vins accordés aux plats.

Nous avons tout de même imposé notre volonté en commandant un cocktail avant toute chose (viril, la rébellion !). Et bien on a bien fait : cocktail fruits exotiques, limoncello, rosé pétillant et purée de poivrons du jardin. C’était envoutant et a bien fait son office de développer notre imaginaire sur les autres surprises que nous réservait le chef. La photo ci-dessous a été maquillée afin de préserver l’anonymat de la personne m’accompagnant (ou que j’accompagnais, bref…), de fait toute ressemblance avec quelqu’un buvant des IPA sera niée.

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Les papilles sont dans les starting blocks, le serveur s’approche, c’est parti !

Round 1 : mise en bouche. Ambiance automnale assurée par la végétation de saison (aka morte) qui orne le miroir utilisé en guise d’assiette ! Entre les branches, petite pomme rôtie farcie aux légumes oubliés (panais, marrons, rutabagas), brochette de foie gras panné au pain d’épices et sa gelée à la lavande sauvage, céleri rave dans son écume.

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Round 2 : potage. On est toujours dans des saveurs automnales avec ce velouté de potimarron, écume au thé noir et chutney de noisettes et d’abricots secs.

Round 3 : entrée. Risotto crémeux, crème montée à la réglisse, frontière de câpres et oignons hachés. L’explosivité en bouche de la crème était prodigieuse et m’a absolument conquis même si selon certaine c’était un peu trop prononcé, au risque d’endommager le palais pour la suite du parcours.

Round 4 : poisson. Dos d’espadon poêlé servi sur sa pierre de schiste chaude, caviar d’aubergine, sauge du jardin et éclats de cacahuètes, accompagné d’une sauce aux feuilles d’absinthe sauvage. Superbe création. Cependant, il faut faire attention à ne pas forcement suivre les recommandations du personnel : il conviendrait de verser la sauce sur le poisson mais au contact de la pierre extrêmement chaude, des projections sont à prévoir. Passé cet écueil, on vogue sur des impressions subtiles (à part l’espadon qui est quand même un poisson fort nourrissant).

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Round 5 : entremet. Poire pochée tiède, coulis froid gingembre poivre de Széchuan. Alors ça, ça met tout le monde d’accord ! Oui, c’est extrêmement fort en épices et en sucre, mais en aucun cas les papilles ne s’en lassent. Tout bonnement dément !

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Round 6 : viande. Revirement complet après ces raffinements et cet exotisme avec un plat du terroir revisité pour l’occasion : potée franc-comtoise parfumée à l’orange et à la truffe blanche d’été. Des légumes pleins de saveurs, de la charcuterie gouteuse et peu grasse. Inattendu et fort appréciable !

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Round 7 : fromage. Joli plateau, pas immense mais suffisant : des choses diverses et très bonnes. Servi avec un peu de confiture de mûre et un chutney pommes amandes avec moult épices (bien qu’ayant cherché puis soumis la pauvre serveuse à la question, la composition du mélange reste un divin mystère).

Round 8 : dessert. Tatin pomme banane, pâte aux spéculoos, crème montée vanille clous de girofle, sorbet citron. Efficace ! Pas de chichis là dedans, un énoncé simple qui finit de te combler.

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Allez, un petit café par dessus, histoire de profiter encore un peu, de regarder sa montre et… ha oui ! ca fait déjà 3h30 qu’on est là. Et bien en voici une agréable façon de passer un samedi après midi !

Ticket resto

J’avais pourtant dit que j’arrêtais de vous parler du Japon mais il y avait quelque chose d’essentiel et de très visuel !

A Tokyo, à deux pas de Shibuya, nous sommes allé manger un donburi (comprendre un bol de riz avec un truc dessus) dans un tout petit resto. A l’entrée se trouve une machine type distributeur de ticket … et c’est effectivement ce dont il s’agit !  Il suffit donc de choisir ce que tu veux (un menu, juste un plat…), payer, et tu reçois un ticket format ticket de métro (enfin… vrai ticket de métro comme à Paris pas format carte de visite comme à Toulouse). Tu l’apportes au chef et tu attends que ça arrive.

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J’ai donc reçu un don au porc, avec une soupe miso, petite salade et 4 gyozas (des petits raviolis d’inspiration chinoise). L’œuf est cru et  s’additionne au don. Perso, je l’ai clarifié afin d’éviter l’effet neba neba.

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C’est pas cher (moins de 7€ ! ), copieux et très bon ! Itadakimasu !

Petit goûter

Ce dimanche nous sommes allé faire une petite pause ravitaillement chez « Pain & Cie ».

Atmosphère chaleureuse : des grandes tables en bois au milieu où l’on s’assoit si on est beaucoup ou avec d’autres clients si les petites tables sont occupées.

Dans le chocolat chaud, il y a du vrai cacao et du vrai lait (pas comme dans trop nombreux cafés). La gaufre arrive nature, accompagnée de trois petits pots pour que tu puisses mettre dessus ce qui te fait plaisir, goûter autre chose, apprécier, en reprendre, mettre une couche de gelée de mûre sur ton Nutella… le panard en toute simplicité, comme à la maison !

Je pense qu’il faudra y retourner pour tester leurs muffins et leurs sablés au figues.

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Il parait…

que c’est un poisson… mais ça à un goût de bœuf (moins acre qu du cheval…).

Disons que ce n’est que le 2e animal en danger que je mange : je ne suis pas allé à la chasse au panda non plus !!!
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Bref, l’expérience était excitante mais le gôut décevant quand on a déjà mangé un VRAI tartare !

Y a pas que dans le cochon que tout est bon !!

Ce que j’adore ici, c’est qu’il ne gâchent rien !!!

Par exemple dans un resto de yakitori (brochettes de poulet) tu commandes la partie que tu aimes le plus : brochettes de blanc de cou, de foie, de peau (si si je vous assure !) et ils te donnent un petit dessin pour t’aider à choisir…

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Autre ambiance, même moeurs… le resto de sushis ! Les différentes partie du thon n’ont pas la même qualité (ni autant de gras) les unes que les autres…

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Bref, dans le poulet tout me plait et dans le thon tout est bon !

Tourner manège

Et bien oui : j’ai craqué… et je suis allé manger des sushis !!!

C’est comme dans les films : au fur et à mesure, les serveurs préparent des sushis (2 par assiettes) qu’ils mettent sur le tapis roulant et si ce qui passe devant toi te plais, tu le prends ! Il est également possible de demander au serveur quelque chose qui est sur la carte mais pas sur le tapis roulant et qu’il va juste préparer en 2 minutes, à la demande (pour le même prix).

quant au prix, il suffit de regarder la couleur de l’assiette pour savoir combien ca coute ! Comme illustré ci dessous vous pouvez voir que le filet de sardine ne coute pas grand chose, que les coquilles Saint Jaques (crues) coutent plus chère et que ce joli poisson rose tendre est ce qu’il se fait de plus cher.

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Alors quand même, j’aimerai attirer votre attention sur deux éléments cruciaux ici : tout d’abord kuromaguro (celui dans l’assiette bleu et qui est traduit en anglais par bluefin tuna) c’est super super bon, donc on en mange plein mais ça fait un peu mal à la conscience quand on découvre qu’il s’agit du fameux thon rouge menacé d’extinction (faut dire, si ils l’avaient appelé red tuna, au lieu de blue aussi…). J’ai quand même compris pourquoi c’était menacé d’extinction : qu’est ce que c’est bon !!

Deuxième point important : c’est moins cher et meilleur que les sushis en France c’est clair… mais c’est tellement facile de tendre le bras et d’attraper l’assiette qui passe, que le gros gourmand que je suis a explosé son budget !

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Mais bon, ça valait le coup !!!

Otaru (part 2)

Dimanche matin, malgré notre nuit courte, Marie (qui m’hébergeait, pour ceux qui auraient loupé le début) devait aller travailler jusqu’à 20h dans un « beergarten ». Elle m’a donc laissé profité d’un peu de sommeil et d’une connexion internet.

La veille au soir, nous étions rentrés à pied et ça grimpait fort… mais on ne voyait rien il faisait trop noir. Ce n’est qu’après la douche et le thé, que mes yeux enfin acclimatés ont découverts la vue… pas mal pour une cité U !!

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Le programme de ma journée était assez simple : aller jusqu’à la gare pour me rendre à Yoichi et attraper un truc à manger au passage. Peu après le fin de la côte, des odeurs de grillades m’attirent vers une rue commerçante couverte où des tables sont dressées et des BBQ fument (des vrais pas des trucs de nain). Ca m’avait l’air bien sympa, donc je pose mes affaires à une table et vais vers les comptoirs pour… tomber sur Marie qui servait les bières !

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Bon, voilà pour la petite histoire. Passons aux choses sérieuses !

J’ai commencé par manger ceci, qui est bouilli comme cela… je ne peux pas vous en dire plus sinon que c’est entre l’omelette et le pneu et que la sauce est très bonne, un peu sucrée ! A part ça, aucune idée de ce que ça peut bien être…

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Ensuite j’ai mangé ces jolies petites boules grillées au BBQ… pour rapidement déchanter car c’était juste du riz, non fourré… mais ce côté « BBQisé » était appréciable… Ça reste sans plus.

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Etant à Otaru, je ne pouvais pas ne pas finir sur quelque chose provenant de la mer… C’est un magnifique poulpe grillé et assaisonné puis découpé devant toi… et bien ma foi, c’est ce qui m’a le plus plu de ce repas !!

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Vous n’aurez pu vous empêcher ne noter qu’une petite Kirin a fait passer le tout !

Bref! j’ai pris des forces pour aller vers une nouvelle aventure !!

Otaru (part 1)

Samedi soir, j’ai pris le train direction Otaru où j’avais cherché désespérément un hôte de couchsurfing jusqu’à ce que je tombe sur Marie, une Toulousaine qui étudiait cette année à l’école de commerce locale et qui a bien voulu m’accueillir dans son appart de cité U. C’est donc la première fois que je vais quitter Sapporo pour autre chose que pour raison professionnelle.

Arrivé à l’heure où les japonais sortent de table, j’avais grand soif ! Nous avons donc commencé la visite d’Otaru par Otaru beer, un des rares brewpubs d’Hokkaido. Cette brasserie est tenue par un immigré Allemand, qui est venu s’installer au Japon équipé de son savoir ancestral. Il fait une petite bière ma foi fort sympathique, qui change surement beaucoup le consommateur japonais. Et puis la déco doit les dépayser complétement : nous voici en plein cœur d’une bonne vieille taverne allemande, on mange des bretzels (très bons), de la saucisse et des patates ! Il y avait même un petit groupe pour compléter le folklore.

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Au cours de notre dégustation de ce succulent breuvage, Sophie, autre étudiante française d’Otaru, nous a rejoint. Malheureusement, ce soir pas de Japonais : ils sont tous partis à Sapporo pour faire la fête (bah oui pour eux je suis même assez couillon de venir me perdre à Otaru un samedi soir !). Qu’importe ! Mes deux accompagnatrices connaissent ce qu’il me faut : un petit resto !!!

J’avais déjà mangé un Gengis Khan, mais dans une ambiance moins intimiste avec les plaques de fonte posées sur des réchauds à gaz. Ici, un tout petit resto où l’on mange assis au comptoir (une douzaine de couverts tout au plus), les plaques de fontes chauffées grâce à aux barbecues japonais de la taille d’un pot de chambre. Une petite bouteille de nihon-ju pour faire descendre le tout… C’était génial !!!!

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Et donc, la soirée semble tranquillement partie jusqu’au moment où j’avoue ne pas encore avoir mis les pieds dans un karaoké depuis que je suis au Japon. Ni une ni deux, c’est parti ! On m’a beaucoup parlé de ces karaokés où tu réserves ta petite pièce et où tu chantes juste avec ta bande. Nous sommes allés dans un bar à karaoké très sympa avec une déco tropicale où tout le monde chante un peu chacun son tour après avoir sélectionné sa chanson à l’aide du DAM300 (comme quoi, même ici ils savent que je suis bien calé en karaoké !!).

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Au bout de deux heures, le bar se vide et nous n’avons plus rien à boire… le patron nous invite à nous installer à une table avec des habituées et nous paie des coups !! Ça c’est du bar sympa ! et du coup, on re-chante en buvant. très sympa !

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bref, ca va pas être fastoche demain… à oui, car le dimanche le plan est d’aller à Yoichi… mais ça, c’est pour demain !