Hier soir, grâce à une asso dont je vous ai déjà parlé ici, nous avons pu découvrir une partie de la (vaste) gamme de la brasserie Lervig. Pour ma part, c’était la première fois que je buvais de la bière norvégienne : et bien, ça houblonne sec !
Au programme : 6 bières dont une blanche (désolé, j’ai fais l’impasse sur celle-ci…), 4 ales plutôt massivement houblonnées et une ale de saison. Commençons donc par les IPA : dans l’ordre de dégustation conseillé… qu’on a pas forcément respecté par crainte de voir certaines pépites disparaitre sans qu’on ai eu le temps d’y toucher…
* Johnny Low : IPA surprise de la soirée, réel coup de cœur !! Des houblons sur-puissants, un corps léger et craquant de pilsner… et seulement 2.5% !!! On pourrait en boire toute la nuit sans encourir de désagréments le lendemain matin !
* Lucky Jack : celle du dessus… 4.7%… décevant… peu d’intérêt… le corps est pas tellement plus consistant… OK c’est houblonné allègrement…. mais bon : reprends tes 2.2% Jack, moi je retourne chez Johnny !
(ha oui, vous avez vu en arrière plan : on est venu plus équipé cette fois !)
* Galaxy IPA : encore un pas plus haut avec cette single-hop au Galaxy, un houblon australien qui monte à 100 IBU et 6.5% (ça grimpe, ça grimpe !). Très jolie robe tirant sur l’abricot (à laquelle la photo ne rend pas grâce), un corps richement malté (mais sans trop de malts caramels), le galaxy envoie de superbes arômes de citron, mangue et de pamplemousse (le pamplemousse reste bien en bouche après l’avoir identifié… avec 100 IBU !). C’est sublime !!! C’est ce que j’ai préféré de la soirée, méééga coup de coeur.
* Rye IPA : double IPA (8.5%, 100 IBU) à l’avoine. Fort goûtue, ma foi ; mais un peu forte, mon foie ! Enfin c’est normal et ce qu’on attend de ce type de bière, en fait ! C’était bon, bien équilibré, l’amertume bien contre balancée par ce corps charnu et ce fort taux d’alcool.
Et enfin cette petite merveille de saison : la winter ale. Imaginez-vous rentrer du froid hivernal norvégien, allumer un feu et vous étendre nu(e-s) sur une peau de renne. Ce qu’il vous manque assurément c’est bien cette bière : envoutante couleur tirant vers le rouge, saveur profonde et rassurante des malts caramels, doux plaisir sucré des raisins secs et suavité des 8.3% sans amertume notable. Même si les conditions de dégustations n’étaient pas aussi parfaites, j’en ai quand même tiré une grande satisfaction.
Ces danois m’ont fait une forte impression pour une première ! Vivement le mois prochain pour pouvoir voir ce que valent leurs compatriotes de chez Nøgne ø…