Autobots, re-con !

Je vous avais parlé de l’invasion extraterrestre en cours à Grenoble. Mais je m’étais trompé.

En réalité, il ne s’agit pas de petits bonhommes verts comme je le pensais mais bel et bien d’habitants de la planète Cybertron. Généralement, les « Transformers » s’appliquent pour avoir un peu de classe et que l’on ne les soupçonne pas : une camaro, un camion de pompier, etc, etc… Ceux de Grenoble ne sont pas aussi doués dans l’art du camouflage comme l’atteste cette photo d’un d’entre eux grimé en immeuble.

Gardez les yeux ouverts, ils sont parmi nous !!!

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pasto con i colleghi

Avec des camarades de ma douce moitié, nous sommes allé tester le restaurant La Gaszetta, restaurant italien grenoblois établit loin du quartier italien. Il faut savoir qu’à Grenoble, une rive de l’Isère est le siège d’un phénomène étrange : une quinzaine de pizzéria alignées… mais ce n’est pas le sujet de cet article.

Une critique culinaire de ma connaissance juge les restaurants à partir de deux critères primordiaux que l’on retrouve dans tous les restaurants de France et de Navarre : le fondant au chocolat et les toilettes. Personnellement, je n’ai pas gouté le fondant au chocolat… mais les toilettes m’ont conquis (et puis il y a longtemps que je ne vous avais pas parlé de chiottes). Tout d’abord, chose que l’on ne retrouve malheureusement pas assez selon moi : des fauteuils (confortables en plus) pour attendre son tour paisiblement sans avoir l’impression d’être à la poste. Ensuite, un joli lavabo garni de galets et des serviettes individuelles pour se sécher les mains. Moi, j’aime ça!

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Pour ce qui est des découvertes culinaires, j’ai pu manger des brascioles : ce sont des sortes de paupiettes de cheval farcies pécorino, ail, basilic et raisins secs et cuites à la sauce tomate. Elles sont servies avec des petites pâtes.Malheureusement la photo ne rends pas grâce de la finesse de ce plat, c’était vraiment fameux !!

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Sans grand scoop, la Gaszetta est un restaurant à la une à Grenoble.

Arrivederci !

Mars attack !!!

Cette fois c’est sûr, les extraterrestres existent, nous envahissent et ils ont posé leur soucoupe à Grenoble !!!

Ah, non, au temps pour moi : on me signale qu’il s’agit d’une église à l’architecture un brin spéciale…

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Concert du nouvel an

Malheureusement, nous n’étions pas à Vienne cette année mais Vienne est un peu venue à nous.

Nous avons pu obtenir des billets pour la cérémonie des vœux de la Mairie de Grenoble, en présence de Mme le Ministre ( …j’adore ce que vous faites… embauchez moi !!!). Le discours du maire qui ne se représentera pas après près de 20 ans en poste et qui était très content de tout ce qu’il avait accompli fût on ne peut plus émouvant. Bon, jusqu’ici ça fait pas vraiment rêver. Mais bon, c’était pas vraiment pour ça qu’on était venu faut dire!

Ce qui nous a fait déplacer nos séants jusqu’au Palais des Sports était la venue de l’Orchestre Louvre-Grenoble dirigé par Marc Minokowski pour une soirée uniquement consacrée à Strauss, avec la participation exceptionnelle de la soprano Lenneke Ruiten. Entre chaque pièce, le maître prenait la parole pour aider le public à décrypter ce qu’il allait entendre (structure musicale, repères historiques, ce qui se passe dans cette opérette et pourquoi la dame va se mettre à crier…).

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N’étant pas très calé en musique classique, ce format était totalement adapté et je me suis régalé. Seul bémol : avoir été assis un peu trop près du cameraman qui, plus habitué à suivre balles et ballons, avait bien du mal à trouver qui jouait (sauf la chanteuse, ça il a bien capté) et passait son temps à communiquer avec la régie pour savoir que filmer…

finalement…

Je profite de ce dernier jour de janvier pour vous souhaiter une excellente année, utilisant pour cela mon poignet tout neuf qui retrouve un peu de mobilité.

Ce début d’année n’aura pas été facile et aura commencé de manière inédite par un déménagement ! Merci aux courageux qui sont venus, qui ont tenu et furent fourbus ! Et promis les copains, si vous avez besoin de porter un frigo, j’irai visiter les caves de Bourgogne je viendrai aussi vite que possible 🙂

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Leur venue aura également été l’occasion de s’enquérir sur la préparation de l’unique médicament valable pour les gens du coin : la Chartreuse. Pour cela, direction la distillerie de Voiron où l’élixir est préparé suivant la recette ancestrale secrètement gardée par les moines chartreux. J’ai été bien content d’apprendre que c’est la seule boisson présentant un vert naturel obtenu au cours de la distillation d’une décoction de plus de 130 plantes différentes. La visite du chai était plutôt chouette, les foudres sont plus gros que ceux qu’il m’avait été donné de voir jusqu’alors. Après dégustation, on se rappelle bien que c’est un électuaire : quand on n’est pas malade, on n’a pas vraiment envie d’en boire !

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Bon, c’est tout pour aujourd’hui mais promis, je reviens très vite !

7 laux, 1 fiasco

Habiter si près des Alpes et de ses stations de ski c’est plutôt cool. Le week-end, en 45 minutes, on atteint la station des 7 Laux. C’est une station assez sympa, répartie entre trois « villages ». Elle est située dans le massif de Belledonne et fait face à la Chartreuse. Le point de vue est assez grandiose et le domaine plein de sapins… vraiment chouette !

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Qu’elle plaisir aussi pour un petit gars de la plaine de pouvoir chausser les boots à peine le mois de décembre entammé ! A vrai dire on aurait dû y aller la semaine précédente pour profiter de la grosse quantité de poudreuse tombée sans discontinuer. C’est un pourtant samedi ensoleillé que nous avons préféré. La neige des canons avait alors remplacé la neige fraîche. Le problème de la neige de canon, c’est que c’est tout de suite moins moelleux ! Il n’aura fallu que deux pistes pour en avoir la confirmation…

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Vous comprendrez donc pourquoi il y a peu d’activité ici en ce moment…

Pink it Black…

… ou comment se faire lâcher en musique.

Samedi au hasard des rues de Grenoble, nous avons commencé à entendre de drôles de bruits : caisse claire, souba, clarinette… ça sent la fanfare. En effet, place Grenette les Pink it Black s’étaient installés pour un cabaret sauvage en collaboration avec les danseurs de Grenoble Swing.

Super ambiance, des titres variés allant d’Emir Kusturica à Thomas Fersen avec une bonne patate. C’est bien cool tout ça vous dites-vous. Mais à votre avis, qui s’est retrouvé à porter paquets, sac à main et doudoune pendant que celle qui l’accompagnait s’éloignait main dans la main avec un beau jeune homme ?

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Enfin, vivement l’été parce que place Grenette il ne fait pas aussi chaud qu’au Grand Rond !

Noël avant l’heure

Hier, j’ai reçu un chouette cadeau (que je me suis fait tout moi-même, mais ça fait quand même plaisir). Il s’agit d’une (grosse) commande de malts et houblons afin de faire passer mes activités de brassage à un niveau supérieur.

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Mais Noël, ce n’est pas que des cadeaux. C’est avant tout la célébration d’une naissance. Et c’est dans cet esprit que je vous fait part de la naissance du petit frère de ce blog : Dr Dam brews. Ce second blog sera monomaniaquement consacré à la bière du brassage à la dégustation. Il est tout frais, laissez-lui indulgemment le temps de se mettre en place.

Cela permettra de rendre un caractère plus diversifié à ce blog-ci comme c’était la vocation initiale et on reverra apparaitre du vin et autres mets délicieux, et peut être quand même une bière par-ci par-là.

O’Brother burger

Depuis notre départ de Toulouse, nous n’avions pas encore pu manger de bon gras burgers. C’est maintenant chose faite grâce au O’Brother.

Décors indus avec ses tables en grilles suspendues mais avec une touche d’ancien avec la tapisserie de plafond en patchwork de vielles coupures de presse (j’ai appris par exemple que le minsitre de l’intérieur et le préfet de Paris étaient aller visiter une exposition de peintures faites uniquement par des membres de la police et constituée exclusivement de nus… on savait s’amuser sous la 4e République !)

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Des burgers avec des pains maisons, de la viande de chez le boucher et du fromage de la coopérative laitière. Bah oui, bien sûr que les frites sont faites maison ! Bref, ça c’est QUE du bon gras !!

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god øl

Hier soir, grâce à une asso dont je vous ai déjà parlé ici, nous avons pu découvrir une partie de la (vaste) gamme de la brasserie Lervig. Pour ma part, c’était la première fois que je buvais de la bière norvégienne : et bien, ça houblonne sec !

Au programme : 6 bières dont une blanche (désolé, j’ai fais l’impasse sur celle-ci…), 4 ales plutôt massivement houblonnées et une ale de saison. Commençons donc par les IPA : dans l’ordre de dégustation conseillé… qu’on a pas forcément respecté par crainte de voir certaines pépites disparaitre sans qu’on ai eu le temps d’y toucher…

* Johnny Low : IPA surprise de la soirée, réel coup de cœur !! Des houblons sur-puissants, un corps léger et craquant de pilsner… et seulement 2.5% !!! On pourrait en boire toute la nuit sans encourir de désagréments le lendemain matin !

* Lucky Jack : celle du dessus… 4.7%… décevant… peu d’intérêt… le corps est pas tellement plus consistant… OK c’est houblonné allègrement…. mais bon : reprends tes 2.2% Jack, moi je retourne chez Johnny !

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(ha oui, vous avez vu en arrière plan : on est venu plus équipé cette fois !)

* Galaxy IPA : encore un pas plus haut avec cette single-hop au Galaxy, un houblon australien qui monte à 100 IBU et 6.5% (ça grimpe, ça grimpe !). Très jolie robe tirant sur l’abricot (à laquelle la photo ne rend pas grâce), un corps richement malté (mais sans trop de malts caramels), le galaxy envoie de superbes arômes de citron, mangue et de pamplemousse (le pamplemousse reste bien en bouche après l’avoir identifié… avec 100 IBU !). C’est sublime !!! C’est ce que j’ai préféré de la soirée, méééga coup de coeur.

* Rye IPA : double IPA (8.5%, 100 IBU) à l’avoine. Fort goûtue, ma foi ; mais un peu forte, mon foie ! Enfin c’est normal et ce qu’on attend de ce type de bière, en fait ! C’était bon, bien équilibré, l’amertume bien contre balancée par ce corps charnu et ce fort taux d’alcool.

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Et enfin cette petite merveille de saison : la winter ale. Imaginez-vous rentrer du froid hivernal norvégien, allumer un feu et vous étendre nu(e-s) sur une peau de renne. Ce qu’il vous manque assurément c’est bien cette bière : envoutante couleur tirant vers le rouge, saveur profonde et rassurante des malts caramels, doux plaisir sucré des raisins secs et suavité des 8.3% sans amertume notable. Même si les conditions de dégustations n’étaient pas aussi parfaites, j’en ai quand même tiré une grande satisfaction.

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Ces danois m’ont fait une forte impression pour une première ! Vivement le mois prochain pour pouvoir voir ce que valent leurs compatriotes de chez Nøgne ø…