Grenoblois pastime

J’aime ici vous faire partager les mœurs folkloriques en matière de sport des endroits où je passe (comme ici, souvenez-vous).
Cette fois-ci aussi, il s’agit d’un sport très populaire outre-Atlantique et qui se joue un bout de bois entre les mains, mais nettement plus viril : le hockey sur glace.

Les Bruleurs de loups, au regard des flyers distribués, c’est du viril habillé en peau de lapin (dont un borgne) qui sortent de geôles puantes… ça va saigner !!! En fait, pas vraiment… ils sont normaux pour des hockeyeurs, aucun n’est entré sur la glace avec son fléau  pour péter mâchoires et tibias. Ils sont quand même rentrés sur la patinoire par une tête de loup gonflable…

Il s’agissait du deuxième match de playoff (1/8 de finale) contre les Rapaces de Gap, le premier à 3 victoires passera au tour suivant. Menés 3-0 au milieu du second tiers-temps (un match, c’est 3 fois 20 minutes), les bruleurs de loup ont su revenir à 3-2 juste avant la pause. L’égalisation aura lieu à 6 minutes de la fin du match, déclenchant les vivats d’un public plutôt calme. Cette égalisation donne lieu à une prolongation : on rejoue une période avec un joueur de moins de chaque côté histoire de créer des espaces et qui s’arrête dès qu’une des deux équipe marque. Et  c’est Gap qui a su son sang froid garder pour marquer après seulement 3 minutes, pour l’emporter 4-3. La veille, les deux équipes s’étaient quittées après prolongation sur le score de 4-3 pour Grenoble…

Oulàlà c’est serré !